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L'Union Européenne vient d'accorder un soutien de 5 Mrds d'euros à l'Egypte, ce qui devrait faciliter la mobilisation des autres fonds en vue de mettre en oeuvre le plan de redressement économique.
En effet, la Banque européenne d’investissement contribuera au programme d’aide financière à l’Egypte avec deux Mrds €. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement fournira aussi deux Mrds € quand l’appui des pays de l’Union Européenne sera d’un Mrd €. Ces fonds sont essentiellement destinés à financer des programmes de développement en Egypte entre 2012 et 2014.
Ce soutien vient après celui de la Turquie qui a programmé un prêt à long terme de 2 Mrds $ et les promesses de l’Arabie saoudite pour un appui de 1 milliard $. De même, le Qatar envisagerait un investissement de 8 Mrds $ dans le secteur de l’énergie (gaz, électricité…) et des industries.
Surtout , le gouvernement égyptien est en négociation avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 4,8 Mrds.
La mobilisation de ces fonds rentre dans le cadre des efforts pour lutter contre les déficits jumeaux du budget et de la balance des paiements. En effet, ce répit permettrait l’application de réformes destinées à élever la croissance économique à 3,5% au cours de l'exercice 2012-2013, et de 4,5% au cours de l'exercice financier 2013-2014.
Rappelons que l'Egypte fait face à des défis considérables dont le plus important est la reconstitution des réserves en devises (passées de 36 Mrds $ début 2011 à 14,4 Mrds $ actuellement). Aussi, le creusement du déficit budgétaire (8% du PIB) pourrait menacer à terme la viabilité des subventions aux nombreux produits de nécessité. En effet, le financement de ce déficit est de plus difficile comme le montre le recours du gouvernement à des emprunts significatifs auprès de la banque centrale.
D’où, un programme de réformes négocié entre le FMI et l'Égypte qui devrait probablement s'intéresser à trois dossiers clés: (1) la réorganisation du système de subventions (2) l'amélioration du système d'imposition fiscal en introduisant la TVA (3) meilleure flexibilité du taux de change face aux pressions du marché.
En conclusion, l’Egypte est en bonne voie pour assurer son financement à moyen terme ce qui permettrait d’entamer les réformes structurelles sans pressions. En particulier, le nouveau gouvernement doit assurer la transition économique du modèle Moubarak au modèle actuel plus libéral.
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