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Culture & Loisirs

Ahmed Mesk signe son premier roman

Avec « Le premier jour d’un condamné », Ahmed Mesk signe son premier roman. A seulement 29 ans, l’écrivain livre la biographie d’une vie pleine de leçons. D’où la curiosité de découvrir ensemble ce roman. 

Flm : « Le premier jour d’un condamné » est votre premier roman. Comment s’est mise en place l’histoire ?

Ahmed Mesk : L’histoire s’inscrit dans le genre de l’autobiographie mais demeure loin d’être une narration chronologique des faits qui m’ont marqué durant ma petite vie de 29 ans, car cette dernière a juste servi, tout au long du roman, de brèche pour manifester ce que je pense de certaines choses, aspects et faits qui font notre réalité et dont chacun de nous subit ou fait subir. Après mes études en littérature à la faculté de lettres de Casablanca, j’ai été fasciné par le monde universitaire, ce moule qui rassemblait tous les ingrédients pour façonner une âme, à travers les diverses rencontres et aventures qui pouvaient s’y trouver. J’ai été inspiré par cet espace du Savoir et de l’Ignorance à la fois. Une voie vers la lumière pour certains mais aussi vers l’obscurité pour d’autres : un paradoxe que j’ai voulu expliciter par l’abord de ce que je considère comme la plus importante base de toute société aspirant à se libérer du joug de l’inconscience pour ainsi goûter à soi-même pour apprendre à mieux apprécier la Vie et encaisser ses intempéries en pensant intelligemment son pessimisme qui demeure la phase indispensable pour mieux appréhender ce qu’est l’optimisme car à mon sens, le pessimisme est le havre de la pensée. C’est dans le souci que se forment la connaissance de soi et ce n’est qu’en étant convaincu de sa situation que les bonnes idées se voient éclore !

C’est alors de ce regard critique par rapport aux divers contextes où se marient une joie qu’on feint et une mélancolie qu’on cache, que je me suis proposé d’asseoir quelques remarques et convictions que j’ai vues intéressant de mettre en exergue dans mon premier roman Le Premier Jour d’un Condamné. 

Flm : Pouvez-vous nous livrer un résumé de votre roman ?

Ahmed Mesk : Sélectionner le meilleur de sa propre expérience n’est d’une part pas toujours évident et non plus suffisant pour décrire des phénomènes sociaux, et surtout, les impacts et les émotions qu’ils peuvent engendrer à l’âme humaine. J’ai donc décidé de m’imprégner d’expériences qui n’ont pas toutes été l’œuvre de ma propre vie, mais de celles d’autres personnes que le destin m’a mené à côtoyer ou seulement à en remarquer le sort.

Me mettant dans ma peau et aussi dans la peau de certains, j’ai essayé à travers ma personne de peindre quelques sujets tels l’enseignement universitaire, l’amitié, la sexualité, la débauche, l’amour, la famille, le suicide, la trahison, l’hypocrisie sociale, les mœurs, le pouvoir de l’argent, l’intellectualisme, la guerre, l’hédonisme etc., et ce à travers des flashs qui laisseront libre cours à une interprétation personnelle pour tout un chacun qui parcourrait les lignes de ce roman de style très accessible.  

Mon aventure embrassant celles de certains (es) a fait du personnage Ahmed, un voyageur de son temps, mais surtout du contexte qui le contient. Partant de la faculté des Lettres et des Sciences Humaines qu’il n’avait jamais pensé intégrer un jour mais qu’il a fréquenté, par la force du destin, après deux années vouées à l’échec dans des écoles privées après l’obtention de son baccalauréat scientifique, l’amour des humanités s’est vu éclore, avec l’envie naissante et grandissante de devenir enseignant de langue française au Lycée après sa licence.

Alors entre le rêve d’enseigner et sa concrétisation, des apprentissages s’injectent par les diverses expériences que divers contextes lui ont permis de glaner ça et là. Entre l’amour des lettres, du vin et d’une Eve, la perte d’un ami cher d’une mort suicidaire, et l’initiation d’un bibliothécaire que l’intellect n’a mené nulle part dans un monde où la pensée n’est pas de taille face aux sous, Ahmed se livre à dresser un panorama qui pourrait  titiller en chacun des réminiscences, des souvenirs mais surtout pas des regrets ! 

Telle a été notre entreprise dans Le Premier Jour d’un Condamné. Entreprise laquelle trouvera, espérons-le, sa continuité dans les écrits à venir. 

Flm : Comment s’est déroulé le processus de l’écriture ?

Ahmed Mesk : Comme toute entreprise d’écriture d’un roman, un plan s’impose. Je n’ai donc pas fait fi de cette méthode qui demeure toujours indispensable, surtout, quand il s’agit de rédiger son premier roman. Je ne pense pas que de nos jours, la faculté divine de porter une plume intarissable après le contact de la feuille blanche soit existante, même pour les plus confirmés des écrivains contemporain et ce pour diverses raisons… Il m’a été donc d’une très grande utilité de dresser un plan, qui a subit d’ailleurs des modifications au fur et à mesure de l’exercice d’écriture. Toutefois, il m’arrivait, par moment, de m’oublier et de laisser aux mots et surtout aux émotions leur liberté de se répandre. Et je pense que c’est là où réside le plaisir de tout teneur d’une plume. 

Flm : À ce jour, combien d’exemplaires de votre roman ont été vendus ?

Ahmed Mesk : Etant éditée par une maison d’édition française, mon roman a pu attirer l’attention et l’intérêt de quelques étrangers, connaisseurs des lettres et simple curieux, qui ont pu se procurer mon roman dans quelques librairies qu’abritent leurs régions respectives et notamment en France et en Belgique. Au Maroc, quelques ventes ont été enregistrées et ceci ne peut que réjouir ma personne. Mais je tiens toutefois à préciser que la démocratisation et le partage des idées et de la création littéraire et artistique est le souci de toute plume franche. L’argent est le bienvenu quand il se présente, mais que bien nombreuses sont les idées qui nous marquent jusqu’à ce jour et dont les écrivains ont été des plus méconnus avant de connaître la célébrité une fois dénichés par des lecteurs qui forment un lectorat. Je pense qu’au Maroc, cela me ravirait davantage de voir un intérêt commun  et grandissant à la lecture pour la voir une activité de prédilection. Une fois cette étape franchie, l’argent n’est ne fera plus objet de problèmes, que ce soit pour lecteur ou encore, et à sa grande chance pour l’écrivain. 

Flm : Avez-vous envie d’écrire un deuxième roman ? Si oui, quel sujet vous inspire ? 

Au moment même où j’avais pensé à écrire mon premier roman, l’idée du deuxième était déjà en gestation. Mon premier roman est une sorte d’élan pour m’investir dans d’autres. Il est néanmoins pas évident, si l’on parle un langage frôlant le perfectionnisme, de plonger dans un roman juste après l’achèvement d’un roman ; pour la simple raison que c’est un exercice qui requiert – et je le redis – outre un effort physique, un effort moral. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’entamer la rédaction d’un recueil qui comportera au fil de ses pages, de courtes histoires et pensées, oscillant entre l’évasion et l’engagement et qui s’intitulera ‘’Situations’’. 

Les sujets qui m’inspirent trouvent leurs sources dans la société car c’est là où on est logés à la même enseigne. J’ai toujours été attiré par la littérature engagée et son rôle constructif dans le sens léger du terme. Dans le même ordre d’idées, une étude sur l’’’lncommunication politique et l’abstentionnisme au Maroc’’ est aussi en chantier.

 

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