Le groupe de travail des Nations Unies vient de se prononcer en faveur de Julian Assange, dans l’affaire de la détention arbitraire. Accusé de viol par une suédoise, il est visé par un mandat d’arrêt européen et se réfugie dans l’enceinte de l’ambassade équatorienne à Londres depuis 2012. L’australien refuse de se rendre en Suède de peur d’être extradé vers les Etats-Unis, où il pourrait se voir reprocher la publication par WikiLeaks en 2010 de 500.000 documents classés secret défense sur l’Irak et l’Afghanistan et 250.000 communications diplomatique. Assange a également porté plainte en 2014 contre la Suède et la Grande-Bretagne pour faire reconnaître son confinement dans l’enceinte de l’ambassade comme une détention illégale. Hier, il a publié un communiqué annonçant qu’il se rendrait à la police britannique vendredi en cas d'arbitrage défavorable de l'ONU. Notons que l'organisation n'a aucune influence sur les autorités suédoises et britanniques.